Frédérique Tristant

Mon travail revisite le portrait féminin sous l’angle d’une enveloppe charnelle qui fait remonter à la surface de la peau les souvenirs.

Comme lors de mes recherches sur le premier atlas photographique en dermatologie du Dr Hardy et de Montmeja en 1868, je retouche à l’aquarelle chaque portrait. Je m’empare d’une physionomie que je remodèle et je remaquille à souhait. Je peaufine ces masques qui racontent des histoires de femmes comme le journal intime de nos mélancolies, de nos absences et de nos sensualités.

Les ridules et les plis du papier peau ancrent mon travail dans le genre des Vanités opérant un net glissement du photographique vers le pictural. Les motifs (fleurs, oiseaux, rayures, toile de Jouy, liberty, vichy, etc.) me permettent de passer d’une personne réelle photographiée à un personnage de fiction et d’en refuser le simple aspect décoratif. Le motif est une madeleine de Proust qui rend mon travail nostalgique et mes souvenirs personnels universels.

Depuis longtemps déjà, je réfléchissais à un rendu 3D de mon travail. L’idée première c’était de donner de la profondeur à mes petites mises en scène Liberty et de les plonger dans un univers liquide. C’est en relisant le livre de Régine Detambel, « Balnéaire », Petit éloge de la peau, 2007 : « J’écris à l’écran… elle s’inscrit à l’écran liquide. L’écriture est bain » que la forme d’une Inclusion Verre Acrylique a vu le jour. Un objet double face liquide en soi qui raconte une histoire, deux histoires à pile ou face selon notre humeur du jour.

 

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Marie Jousse

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