Véronique Engels, une féroce douceur
Quelle belle découverte humaine et artistique ! J’aime la sincérité de l’artiste, sa sensibilité et sa clairvoyance. Egon Schiele et Séraphine (de Senlis) s’invitent par mégarde sur la toile du peintre alors en pleine création. Véronique Engels emprunte la force de l’un et la fausse candeur de l’autre.
L’esthétique et la vivacité des couleurs propres à l’artiste explosent sur les grands formats comme sur les petits, même si le geste y est différent.
Véronique Engels nous transmet à chaque regard sur ses oeuvres une énergie évidente, celle que l’on devine de l’artiste dans son atelier, face à la toile. Des couleurs vives côtoient avec une fausse simplicité des fonds pastel. D’une folie douce, les personnages et les fleurs jaillissent.
Quelle joie d’admirer le travail de Véronique Engels ! Un pur bonheur, une évidence, un petit quelque chose d’essentiel finalement.
Marie Jousse, galeriste