Je suis née en 1950 dans un village de Beauce.

J’ai travaillé à Paris en galeries d’art et à la cité internationale des Arts J’ai fréquenté beaucoup d’artistes, découvert des ateliers, participé à des foires d’art contemporain. Les artistes m’ont appris beaucoup ainsi que les livres, les musées et les expositions. Je me suis fait l’oeil et formé le goût ainsi.

En 2015, j’ai quitté Paris à la recherche d’un atelier pour m’installer à Yerres, ville de Gustave Caillebotte. Depuis, je me consacre entièrement à la peinture, c’est une nécessité.

Je suis inspirée par l’oeuvre de Morandi qui reclus dans sa maison, peignait des vases, des pots, des bols et des bouteilles tout en raffinement, merveilles de contemplation et d’émotion. J’apprécie naturellement, Cézanne, Giacometti, Matisse, Picasso, ces révolutionnaires de la peinture et bien d’autres encore…

J’aime aussi l’art brut que j’ai découvert à Lausanne pour l’esprit et l’engagement de ces artistes autodidactes et authentiques.

Les liens entre les événements de ma vie et la peinture sont dans les titres.

Je partage avec Morandi, modestement, une poétique du silence et de l’introspection. Le vide comme espace, le silence comme sensation ou absence d’action, hors de la présence humaine. Quelque chose semble en attente, sans résolution

Anne Robin

Anne Robin, le temps de la sérénité

Anne Robin fait partie de ces artistes talentueux qui doutent et se remettent sans cesse en question. Elle travaille dans le milieu artistique depuis toujours mais s’autorise à se consacrer à la peinture depuis 10 ans. Pourtant sa présence en galerie est bien légitime

L’artiste privilégie  le travail des grands formats qui deviennent alors une véritable invitation à la contemplation.

Ses paysages aux couleurs délavés sont empreints d’une certaine nostalgie, peut-être celle de l’enfance.

Sa palette est douce, fidèle à une certaine lumière.

Marie Jousse, galeriste